L’information est primordiale pour toute prise de décision. Le secteur du commerce ne fait pas outre à cette règle. En effet, il y a autant de services et biens que d’acteurs. Que ce soit pour vendre ou acheter, certains renseignements doivent être pris en considération. Ceci dans le but de bien cerner le marché : les différentes formes de commerce, les différents acteurs qui exercent dans le secteur, leurs obligations,….
Définition et rôle du commerce
Le commerce est l’activité socio-économique qui consiste à l’achat et la revente de produits, de biens et de services. Ceci dans le but de retirer des avantages ou un bénéfice. Historiquement, le commerce est l’une des premières activités économiques de l’homme. Effectivement, elle résidait, autrefois, sur le troc des surplus de production. A cet effet, le commerçant échange ses produits afin d’avoir ce dont il a besoin. Actuellement, le commerce réunit toutes les entités qui exercent principalement la revente d’articles achetés à des tiers en vue d’obtenir un bénéfice. Des entités qui peuvent être répertoriées dans un annuaire. Aujourd’hui le terme commerce désigne également l’emplacement où les acteurs de ce secteur exercent leurs activités En d’autres termes, le commerce est l’extension de la production aussi bien de services que de marchandises. Il tient un rôle important sur l’économie d’une région, d’un pays. En effet, c’est un outil indispensable à la stimulation de la croissance économique. Le commerce est l’un des grands créateurs de nouveaux emplois. Ce secteur réunit à lui tout seul, 3 millions d’acteurs en France. Il est un participant majeur dans la diversification de l’économie d’un pays. Ce qui contribue à la réduction considérable de la pauvreté.
Différents types de commerce et de société
On distingue 3 types de commerce et des sociétés: le commerce intégré, le commerce indépendant isolé et le commerce indépendant organisé. Le commerce indépendant organisé réunit la franchise et le commerce dit coopératif et associé. La franchise est le contrat qui lie la société détentrice de la marque ou du produit, le franchiseur, avec les entreprises ou commerçants indépendants, qu’on appelle les franchisés. Grâce à ce contrat, les franchisés jouissent de la marque et du concept du franchiseur ainsi que de son assistance. En France, le domaine qui utilise le plus cette forme de commerce est le secteur alimentaire. Le commerce coopératif est une organisation ou groupement de commerçants indépendants. Ils associent leurs moyens afin de mettre en place des politiques communes. A l’inverse de la franchise, ce type de commerce est gérer d’une manière collégiale. Le commerce indépendant désigne le commerce autonome et indépendant. Il n’est ni membre ni affilié à aucun groupement. Il est surtout constitué de commerces de proximité. Enfin, le commerce intégré est composé des points de vente qui appartiennent ou dirigés par des grandes enseignes.
Les acteurs du commerce du point de vue de la loi
Sur le point légal, un commerçant est toute personne, physique ou morale, exerçant des activités qualifiées commerciales par la loi. Cette dernière dépend de chaque pays. En France, juridiquement, l’acte de commerce réside dans l’achat et revente de produits ou services. Une personne qui vend ses vêtements non utilisés ne peut être considérée étant un commerçant. Son activité est donc du ressort du droit civil et non pas du droit commercial. Toute personne ou entreprise exerçant dans le commerce doit avoir un statut juridique. Elle est soumise à certaines exigences et conditions. Ces dernières sont régies par le code du commerce.
Les intermédiaires
Sont appelées intermédiaires les personnes qui se retrouvent entre les producteurs et les consommateurs finaux. Un intermédiaire jouit du statut de commerçant. De ce fait, il est donc soumis aux conditions requises en tant que tel. A ces conditions s’ajoutent d’autres exigences spécifiques selon la catégorie d’intermédiaire. Il existe, en effet, 3 types d’intermédiaires:
1. Le courtier est un entremetteur. Il met en relation deux entités ayant pour but de contracter un marché. C’est à dire qu’il met en relation des personnes sans intervenir dans leur opération. Le courtier est rémunéré par une somme appelée le droit de courtage. Ce dernier ne peut être perçu que si le contrat entre les deux parties soit finalisé.
2. Le commissionnaire de commerce agit en fonction d’un mandat. C’est-à-dire, qu’il agit au nom d’un tiers appelé commettant. Il n’entretient pas de lien contractuel avec le consommateur. En outre, il ne peut agir pour son propre compte sur les marchandises dont il est en charge. Le commissionnaire perçoit ce qu’on appelle une commission.
3. Les centrales d’achat sont des entités qui achètent des marchandises pour leurs clients. L’agent commercial, quant à lui agit pour le compte d’un client ou mandant. C’est un professionnel indépendant en charge des négociations et d’éventuelles finalisations de contrat de vente, d’achat ou de location. Comme un agent immobilier, par exemple. Le point commun de tous ces intermédiaires réside sur le fait qu’ils ne sont pas propriétaires des biens qu’ils vendent. Ce sont des professionnels qui ont reçu le pouvoir d’agir au nom d’un tiers.